Marseille : Opération coup de poing des taxis pour dénoncer le stationnement illégal
Cette mobilisation impromptue a posé le défi de s’opposer efficacement au stationnement illégal des véhicules particuliers sur les emplacements destinés aux professionnels.
Les taxis de Marseille montent au créneau contre les stations squattées
Le syndicat des Taxis en route 13 a pris l’initiative d’organiser une manifestation à laquelle une trentaine de chauffeurs de taxi bloquent la station de l’Hôpital Nord. L’enjeu de cette mobilisation spontanée est de dénoncer le parking illégal des individus sur des emplacements réservés aux professionnels.
« Ça suffit, explique Nicolas Varennes, président du syndicat de taxis à l’initiative de la mobilisation. Cette action a pour but de montrer les conditions dans lesquelles nous travaillons ». Selon le professionnel, les stations de taxi sont tous les jours squattés par des particuliers. » Le problème surtout, c’est que ça génère une perte de notre chiffre d’affaires », peste un chauffeur.
Cette action vise également à mettre en évidence, selon les taxis, les difficultés à forcer les automobilistes à quitter les gares. « Il faudrait que la police municipale soit plus réactive quand on les appelle. Mais à chaque fois, il n’y a personne. Sans compter la vidéo verbalisation inexistante », déclare Nicolas Varennes.
Les taxis de Marseille ont pris position pour s’opposer au squattage dans leurs gares, beaucoup protestant contre le manque de respect de la propriété. Cela montre à quel point ils prennent leur travail au sérieux et l’importance d’assurer la sécurité de tous.
Entre les pompes de la station-service BP de Malpasse, juste en face de l’hôtel du département, le président du syndicat des taxis en route 13 élabore une stratégie avant de retourner à la trentaine de chauffeurs qui attendent dans le froid.
Il a été décidé de lancer le convoi de taxis vers le nord en direction de la gare de l’hôpital à 10 heures précises ce vendredi. En dehors de l’audience, Me Fabian Perez, l’avocat de la famille de la victime, lui a réprimandé de “ le silence est de mise”.
Après les premiers avertissements lancés aux mairies sous forme de lettres dénonçant le stationnement illégal des chauffeurs aux stations de taxis, les syndicalistes ont lancé un mouvement de grève.